arizona kerman

Texas. 
Grande prairie. 
Été 1888. 
C’était une belle journée. 
Une journée calme, un grand soleil.
Madame Kerman, enfin, Elizabeth Kerman, venait de donner naissance à une petite fille. 
Une deuxième petite fille, elle en avait déjà une, de deux ans déjà, Arizona, mais il faut dire que le couple Kerman s’aimait tant, qu’il voulait, peut être précipitamment, un deuxième enfant.
Ils l’appelèrent Ange.
Ange ? Drôle de prénom, ils l’avaient appelée ainsi, parce-que les médecins leur avaient dit, qu’ils ne pourraient plus avoir d’enfant, alors pour eux, c’était un miracle de la vie, et c’est aussi une des raisons pour laquelle, ils avaient fait ce deuxième enfant si tôt.
Enfin, pour eux c’était un miracle, pour Arizona c’était assez dure, même si du haut de ses deux ans elle ne comprenait pas tout, elle avait compris qu’elle ne serait plus la chouchoute.
Malheureusement, les parents Kerman ne s’aimait pas tant que ça apparemment, ce n’est que deux ans plus tard, que le père ce valeureux connard, trompa Elizabeth.
Il parti, quelque mois après, avec sa pute trouvée on ne sais où. 
Elizabeth était dévastée, à présent elle devait élever ses deux filles adorées. 
Ange était trop jeune pour se souvenir de ce drame, mais Arizona, avait déjà quatre ans, et demandait chaque jour où était son deuxième parent. Alors sa maman lui dit, qu’il était parti.
Pour Arizona ce fut le drame, elle était proche de son père, et elle en voulait à présent à sa cadette, pensant que c’était la faute de cette dernière.

Printemps 1903.
Quelques années passèrent, Ange et Arizona avait bien grandit, elle avait maintenant quinze et dix-sept ans.
Arizona avait toujours cette rancoeur envers sa sœur, malgré les tentative d’Elizabeth, qui lui expliquait que non, ce n’était pas la faute de la cadette. 
Pour Arizona, c’était Ange la préférée, alors que si son père avait été présent, ça aurait été elle. 
Malheureusement, il avait eu d’autres enfants avec une autre, et il ne voulait plus voir Elizabeth, ni même ses deux petites princesses. 
Ange quant à elle, aimait lire, et écrire, surtout les histoires d’épouvante.
Arizona trouvait ça débile, et se moquait souvent sur cela. 
Un jour, un mardi, Elizabeth apprit, qu’une de ses vieilles tantes étaient décédées, et qu’étant la seule encore en vie, n’ayant eue ni frères et sœurs, elle avait héritée de sa maison dans un trou paumée et de ces vieilles affaires. 
Alors quelques semaines plus tard, Elizabeth décida d’aller là bas avec ces filles. 
D’abord quelques nuits, pour rénover, puis ensuite pour s’installer.
La route fut longue, surtout pour l’aînée, la cadette ne cessait de lire ses histoires à dormir debout, et Arizona en avait marre d’entendre ces bobards. 
Ange quant à elle, était touchée par cette attitude, elle aurait aimée que sa sœur la soutienne un peu.
Sur la route, les trois femmes croisèrent un camion de bonbons, étranges, qui leur disait bonjour de la main, Arizona pas très aimable, fut un autre geste qui, vous le verrez, à dût leur déplaire. 
Enfin, elles étaient arrivées, dans ce trou paumé. 
Elles pénétrèrent dans la maison, fronçant toutes les sourcils trouvant la passion de la vieille tante étranges. 
Les poupées. 
Il y’avait un tas de poupées, des tonnes et des tonnes. 
Un frisson parcourut Ange, qui monta à l’étage pour s’installer, suivit de près par Arizona. 
Dans la chambre d’Ange, il y’avait ce miroir chinois, elle expliqua à sa sœur qu’il devait normalement y’avoir un bouton pour l’actionner. 
Elle le trouva, et comme à son attente il s’ouvrit. 
Laissant place aux noirs, puis à une poupée qui sortit de l’ombre sans prévenir, et qui provoqua un sursaut chez les deux jeunes filles. 
Un peu plus tard, elles étaient installées, et c’est là que le cauchemar allait commencer. 
Ange chercher un livre pour aller se coucher avant de se mettre à paniquer et à pleurer. 
Du sang commençait à couler de son entre jambe.
Elizabeth, paniquait, arriva en courant avant de constater, que sa petite fille était devenue une femme. 
Arizona se moqua un peu avant de l’aider, puis Elizabeth partit l’escalier, avant de se faire projeter contre un mur. 
C’était l’homme du camion de bonbons, qui venait les chercher. 
Il attrape les deux ados par les cheveux, et les tira dans la cave qui se trouvait sous la cuisine. 
Il attrape la gorge d’Ange, avant de sentir son entre jambe puis de la jeter, elle était réglée.
Il fit de même avec Arizona, mais la garda près de lui, esquissant un sourire avant de l’emmener, dans l’obscurité pour la violer.
Elle hurlait, de débattait mais rien n’y faisait. 
Ange quant à elle, essaye de remonter.

Arizona était là, dans cette cave hurlant de la laisser tranquille, se débattant de toute ses misérables forces.
Elle entendait malgré ses cris du vacarme en haut, quelqu’un se battait, puis un cri, celui d’Ange, et plus rien, elle se figea doucement avant de sentir une douleur au niveau de son intimité. 
Son cauchemar commençait, malgré ses pleurs et ses cris, il continuait, y’allant plus fort, lui faisant mal et lui arrachant des cris strident. 
Cris, qui apparemment ne lui plaisait pas puisqu’il attrapa ses doigts avant de les retourner.

Automne 1905.
Voilà maintenant plusieurs mois, voir années qu’elles étaient ici, emprisonnées dans cette cave, avec seulement une armoire des draps et d’autres futilités que l’on trouve en tant normal dans une cave. 
Assise, dans un coin, un femme à la peau blanchâtre, égorgée, du sang séchait sur sa peau froide et ses vêtements, les yeux ouverts et le regard vide, Arizona la voyait tout les jours, elle voyait tout les jours cette femme qui était sa mère.
Intérieurement, elle rêvait d’être à la place de cette dernière, voulant mourir, priant de toute ses forces que cet abruti la tue un jour.
Ange, sa cadette avait tout les jours le regard vide, mais pourtant elle était bel et bien vivante, elle se laissait faire tout les jours sans rien dire, aucun cris, aucun pleurs, Arizona savait ce que c’était, une absence, une fougue absence qui laissait cette dernière seule avec ses montres. 
Que voyait elle ? Son aînée n’en savait strictement rien, même si elle aurait aimée, mais elle avait l’air bien, de temps en temps, sa cadette souriait, malgré tout, Arizona essayait tout les jours de la sortir de cette absence.
Elle perdait espoir, jusqu’au jour où Ange revenue à elle, hurlant de la lâcher avant de se rendre compte qu’elle n’était jamais sortie de ce cauchemar. 
Arizona se contenta de la prendre dans les bras pour la calmer. 
À présent, elles étaient deux dans cet enfer. 

Hiver 1908.
Ce cauchemar était toujours d’actualité.
Elles étaient toujours dans cette cave, se cachant des qu’elles entendaient ses pas dans les escaliers, cet enfoiré aimait les trouver. 
Arizona l’avait comprit. 
Souvent, il attrapait cette dernière après l’avoir trouvée, puis, il l’emmenait en haut, c’était ce transsexuel qui l’habillait en poupée de porcelaine, avant de la maquiller la coiffer comme telle. 
Il l’emmenait ensuite dans la chambre où se trouvait toutes ses affreuses poupées dont elle avait peur à présent, puis il la plaça aux milieu de ces dernières.
La brune ne devait pas bouger, elle ne devait faire aucun bruits, restant de marbre, ou plutôt de porcelaine. 
Une fois trouvée, elle se faisait battre et violer, si elle avait le malheur de pleurer, de crier ou de s’enfuir, les coups devenaient plus violents. 
Au début, elle se débattait, jusqu’à comprendre ces règles. 
Parfois, il avait un chalumeau, et ne se gênait pas pour les brûler avec. 
Ce n’est que quelques jours plus tard qu’elles ont tentées de s’enfuir, se faisant le plus discrètes possibles. 
Elles avaient trouvées cette patrouille sur la route, et les avaient prévenues, mais il était revenue, ce trans avait abattus les flics, et emmena les deux sœurs laissant les policiers baigner dans leurs propres sang.
Heureusement pour elles, les flics avaient eues le temps de prévenir d’autres patrouilles.
A peine revenues à l’enfer, il commença a vouloir les violer à nouveau, Ange voulait aider Arizona, mais l’un d’eux l’avait attraper, la mordant sans pitié, l’autre fit de même avec Arizona, puis plus rien.
Ce n’est que quelques semaines plus tard, que les flics ont fait leurs apparitions.
Les deux monstres s’étaient enfuit.
Monstre oui, ils étaient différents, et Arizona l’avait bien remarquée, puisqu’ils les avaient mordus, pour qu’elles deviennent comme eux.
Le cauchemar était fini.
Enfin, ce cauchemar, puisqu’un autre était arrivé, elles n’étaient plus humaines.

Hiver 2018. 
Seattle.
Elles s’en étaient sorties, saine et sauve, enfin, presque saine.
Toutes deux avaient plusieurs séquelles qu’elles garderaient à vie, notamment l’image des ces années d’enfer et de nombreuses plaies, cicatrices ou encore brûlures, et cette morsure.
Aujourd’hui, Arizona habite avec sa cadette.
Contrairement à sa sœur, Arizona est assez calme et réservée, elle ne fait confiance à personne sauf à sa sœur. 
Elle a peur un peu des hommes mais elle sait bosser avec elle, malgré tout elle ne se laisse pas vraiment approcher, seule sa sœur peu la calmer.